Trail de Noël en duo : prépa en novembre


chute de neige du 28-11-12
Novembre 2012
Mois plein après une semaine de break dans les Landes, le dernier objectif trail se profile. Reste 5 semaines de préparation moins 1 d’affûtage, donc plus que 4 semaines à cavaler … que faire ?

Pour faire un peu plus qu’en 2011, je me décide sans aucun fondement scientifique de faire 3000m de D+ par semaine pendant 4 semaines, c’est sûrement pas le plus adapté au trail de Noël qui fait 27km et 1600md+ (annoncés). Pour ça le menu sera varié pour travailler l’ensemble des filières, exceptée celle de la vma pure sur piste, question de goût …

terrain de jeu : bosses...
Partant du principe que le trail c’est un peu comme les vagues faut bouffer ou en bouffer pour progresser, j’entame avec 5 séances par semaine (avec du vélo-taf la première), cramé à mi-parcours, je supprime une séance, la digestion s’améliore, les deux dernières semaines passeront mieux, mais le sol gelé et le froid seront rudes pour les jambes sur le dernier we.

Maintenant place à l’affûtage qui fera du bien et enfin le 9 déc je pourrai constater l’intérêt d’une préparation de bûcheron pour un trail surtout couru par des avions de chasse ayant une vma supérieure à 18km/h, il se pourrait qu’avec un second tour je me sentirai mieux, car là 27km j’ai pas le temps d’être chaud…

en condition
Enfin Laurent de son côté après une grosse année en Tri, a cartonné sur des formats courts, 3ème V1 du challenge vétathlon Varois, je compte sur lui pour me tracter. Reste qu’avec 1200 participants (ce qui représente plus que la somme de tous les coureurs rencontrés cette année sur les trails et ultra) va falloir bûcheronner dans les ronces pour doubler ceux qui justement ne veulent pas se laisser doubler… d’où l’intérêt d’un entrainement de bûcheron…

dernière séance sous la neige
La stratégie repose sur un départ dans les 100 premiers, foncer puis se garer et se laisser doubler par les avions de chasses ou ceux en surrégime ensuite serrer les dents en montée en courant dès que possible, ne pas s’arrêter aux ravitos, s’amuser et débrancher le cervo en descente, respirer fort et faire le maximum de bruit histoire que ceux qui sont devant « anticipent » un dépassement scabreux dans les rochers et les broussailles sur les singles de 20cm… prendre une brindille dans la bouche histoire de faire comme si c’était facile, faire attention à ne pas se faire décapiter par les sangles de ceux qui se tractent... et puis voir combien on fini par rapport aux équipes de tri de 6Fours, déjà on est 1er V1 dans cette niche…
(Enfin ça c’est avant, faut d’abord finir).

Pour ceux à qui les chiffres parlent :

Semaine 45 : 68.6km / 3026md+
Lun : repos
Mar : Vélo-taf (25km / 235md+)
Mar : endurance  10,7km / 700md+
Mer : Pma / vma en côte 7,15km / 415md+
Jeu : repos
Ven : Vma pyr en cote et descente 9.34km/571md+
Sam : endurance 6,53km / 405md+
Dim : endurance 10.29km / 700md+

Semaine 46 : 51.4km / 3035md+
Lun : repos
Mar : Pma (escalier) 5.86km / 515md+
Mer : seuil 10km / 500md+
Jeu : endurance : 10.7km / 700md+
Ven : repos
Sam : endurance 19.17km / 990md+
Dim : endurance 5.67km / 330md+
Semaine 47 : 49,45km 3005md+
Lun : repos
Mar : 30’’x30’’ en côte 9.92km / 435md+
Mer : repos
Jeu : endurance 10km / 810md+
Ven : repos
Sam : endurance 20,18km / 1160md+
Dim : endurance 9.35km / 600md+

Semaine 48 : 46km / 3035md+
Lun : repos
Mar : Pma escalier 7.6km / 495md+
Mer : repos
Jeu : repos
Ven : endurance 10.33km / 700md+
Sam : endurance 9.2km / 610md+
Dim : endurance 19km / 1230md+

Total : 215km et 12101md+ pour 191km à pied en 18 séances de cap. Les séances d’endurance sont en général relativement « dures » en montée, elles s’apparentent à du seuil long, la résistance est élevée et la vitesse faible, bref c’est plus une prépa ultra que trail rapide…en tout cas les tendinites et la contracture issues de la Montagn’Hard ne sont pas revenues. Pour le reste s’est bien inflammé … no pain no gain !

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