Par quoi commencer ?

Par la fin peut être, en un mot merci, à Céline pour m’avoir laisser autant temps pour m’entraîner, me motiver, me rassurer et me ravitailler en portant mon eau et ma bouffe, sur de gros dénivelés durant cette course, mes parents qui se sont improvisés assistants-supporters-à-fond et puis Tiago trimballé de partout pour voir son père jouer les super héros la bave à la bouche, puant de sueur…

Merci aussi à ceux qui ont suivi la course, vous étiez nombreux, bien plus que je ne l’aurai cru, les messages reçus pendant la course dans la nuit (record en nombre pour ma soeur) ou même le jour ont été de bons boosters, j’ai pas pu tout lire au taquet dans les cailloux les bâtons dans une main et le portable dans l’autre, j’essayais de lire mais pas évident, mais je savais qui m’envoyais et quand le portable vibrait je savais que c’était du bonus à prendre dès que possible ou dans les moments de moins bien.

Merci aux potes Jabby, JMB et Katy, qui m’ont fait la surprise de venir sur le parcours samedi, me voir passer et me soutenir dans un état proche de l’agonie.

Avec tout ça, j’étais pas tout seul et après la course je découvre vos messages et les échanges entre vous et ça c’est juste génial, merci.

Comme me l’a dit tout justement Céline, « tu peux pas abandonner, on s’est pas fait c…er toute la nuit pour que tu t’arrêtes », … même avec les dents je l’aurai fini cette traversée, de toute façon pour ne plus y penser faut finir.

J’ai eu un entraineur qui m’a fait un programme de Golgoth (qui avait déjà fait ses preuves sur Lud), j’en ai bavé. Quand je repense aux randos en snow le we (après une semaine d'entrainement éprouvante) avec le sac de 10kg et tout l’équipement (on doit être à 15kg) et qu’il faut remonter un couloir à la ramasse tellement les jambes ne répondent plus, ça rend humble et ça forge la ténacité (enfin je crois)… après j’en ai bouffé du dénivelé avec les basquettes mais fallait ça car l’Echappée Belle c’est pas comme le tour d’un massif, là il s’agissait de le traverser et au dessus de 2000m, adieu les sentiers et bonjour les blocs gros comme des demis mini-Austine, en équilibre sur les angles ou en bondissant et les névés cool en journée, gelés la nuit…

Merci à Julien d’OST, seul j’aurai été largué entre le trop et le trop peu et la variation, bref c’est compliqué un programme du coup avec ces 8mois passés j’ai eu un suivi qui motive et ça m’a fait gagner des années expériences.

Fallait être prêt, 11 mois pleins depuis les 1ers repérages. C’était devenu une obsession cette course, maintenant je suis libéré, satisfait y aurait bien eu des trucs à corriger mais ça fait parti de la course.

Belledonne : tas de pierres instables avec de jolis lacs et de beaux couloirs à faire en hiver, c’est un de nos jardins de gran’enfants.

Et pour finir merci à l'organisation pour avoir le courage d'organiser une telle course, merci donc à Florent et son équipe, vous avez cartonné avec ce parcours, j'ai adoré !

Merci aux bénévoles qui ont été aux petits soins, toujours pris en charge, à fond pour dépanner, remplir une gourde, vraiment au top (spécialement à ceux rencontrés à La Pra, Jean Collet, Fond de France, Gleyzin, Périoule, Col du Moretan, Val Pelouse et Cucheron !). Merci au podo qui m'a refait les pieds et au kiné venu de Rennes.


Bientôt le CR de cet ultra, faut que je recolle les morceaux de ma mémoire

En attendant quelques belles images qui me donnent encore des frissons


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