J-18 à J-12

Col de Lière et le Mont Aiguille

faut pas en manger ça file la courante...
Une semaine pour retrouver les sensations, faire du volume, casser de la fibre, bouffer du sentier. Après les 2 premières semaines de mai où je me suis pris les pieds dans le tapis du surentraînement, la gueule dans la poussière à me demander si tout ça avait du sens, le doute bien ancré.

Oublier un peu le programme pour reprendre à la base le bousin, bon pour faire hyper simple, le trail du Pays Basque c’est quoi : 130km et 8000md+ donc si je veux savoir si je peux le faire, déjà je peux essayer de faire ça sur une semaine… chose faite en passant 2 fois par le Trail des Côtes de Corps (42km 2230md+), une fois pour voir en 6h (douleurs abdominales abominables, les ongles des pieds qui noircissent) et une fois dimanche en mode compèt.

La Chartreuse Matheysine
C’est un parcours bien roulant jusqu’au 24ème, après ça change une montée de 800md+ en 5km suivi d’une grosse descente et 2 petites remontées avec un passage dans du caillou.

Le départ est bon enfant, l’ambiance est vraiment cool faut dire on est 35 participants ! on part groupé, je suis Olivier Soriano (qui m’avait éclaté à Noyarey), mais il avance bien trop vite, je le laisse filer, assez rapidement vers le 5ème km, le 3ème (Sébastien Guillaud), me rattrape on discute bien, et je lui file des tuyaux pour la fin du parcours, il me dépose avant le 10ème un autre coureur me double, je suis donc 4ème. Arrivé au 10ème un signaleur me donne de l’eau, bien sympa je pensais qu’il y avait un ravito, en fait il est au 13ème (mon cerveau s’est encore planté).

le Lac Léman
Le 3ème est en vue et personne ne me suit. Je continu assez rapide par rapport à ma reconnaissance, j’ai 30min d’avance au 16ème km, où je fini par reprendre la 3ème place. Vers le ravito du Clos de l’Alpe vers le 18ème km, le 4ème a un peu lâché et Sébastien est en vu et court bien vite, le 1er Olivier n’est pas visible.

mériterait de passer par les bosses pour augmenter la vue
Dans la descente jusqu’au Villard (24ème km) je bourrine pour distancer le 4ème et espérer rattraper Seb, qui n’est plus en vue. Je refais le plein d’eau pour la 3ème fois, ambiance bien cool. Dans la fameuse remontée au col Nodry, j’aperçois Séb, il court beaucoup trop et en marchant je le rejoins on échange quelques mots, il a des crampes on passe le dernier col de Lière (1917m) en se suivant, je bascule 2nd dans la dernière grosse descente, Olivier n’est pas en vue sur le km visible. Reste plus qu’à distancer Séb qui venant de la route, s’en tire bien dans les passages roulants, heureusement pour moi, le terrain commence avant St Julien 35ème km à devenir caillouteux, il fait chaud, je reprends une dernière fois de l’eau, on m’indique le 1er à 2-3min. La fin se fait à bloc le sentier un peu plus technique est joueur, puis le dernier km est une remontée au soleil sur une piste, je me retourne souvent, mais c’est bon je suis 2nd en moins de 4h, je partais pour 5h, surpris d’aller aussi vite.

toujours bon de le savoir !
Ca confirme que les reconnaissances me sont favorable, ce qui va me manquer au Pays Basque mais aussi que lorsque mes intestins et mon estomac sont HS, les jambes tournent au ralenti, mes pieds sont bien abîmés aussi, va falloir vite établir le menu du prochain ultra-trail-repas, mes barres « maison modifiées» ne passent plus…revenir à la recette basique, bouffer les trucs du commerce ? un tupperware de pâtes avec un magret au fond du sac...qui sait. 

Comme quoi le repos permet de bien se refaire la santé, reste plus qu'à s'entraîner tout en se reposant ou l'inverse.







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