GR 6666

"A la saint Landry prends ton dredi", c'est ainsi que l'on trace sur cette A7 pas du tout bucolique, le long du Rhône, de ses centrales nucléaires et de ses éoliennes qui tournent poussivement. En cette veille de GR 6666, tout aussi poussivement nous avançons vers le sud.

Roquebrun
Le ciel s'obscurcie à mesure que l'on descend, sur l'A9, on prend une première averse peu de temps avant Béziers, les nuages y sont menaçant tout autant que les idées validées dans les urnes.

On se traîne, malgré tout on fini par arriver à Roquebrun après avoir traversé les vignobles qui crânent avec leurs jolies feuilles vertes pétantes, elles ont bien poussé en 1 mois. Les petits tracteurs et l'odeur chimique, nous rappellent que nous sommes à la saison des traitements "phytosanitaires", fermer les vitres du break diesel, on quitte ce parfum pour arriver au petit Nice.

Ici c'est plus nature, de la forêt, du relief, des fleurs, l'Orb coule paisiblement et sépare notre camping du point de départ. On cale notre toile à côté d'un mobilhome occupé bruyamment par des traileurs Lyonnais, qui disent bonjour à Céline mais pas à ma gueule de 38…j'adore.

En face, la star Stéphane Brogniard sort d'un van VW dans lequel il partage le couchage avec un pote qui sera sur le long alors qu'il sera sur le Saute Mouflon (50km).

Bref, il n'y a que des traileurs en famille, seul ou en groupe dans ce camping.

On trace récupérer le dossard et on profite par hasard du descriptif du parcours prononcé par Antoine Guillon (world champion du monde d'ultra trail 2015). Les infos sont précieuses car je ne connais qu'un petit morceau de 17km. A retenir, la descente après Douch (71km) dénommée l'Esquino d'Aze, est très difficile et il n'y a pas d'eau à Cours le Haut. Me voilà prévenu.

On prendra une averse orageuse au moment de manger des pâtes, les moustiques font eux aussi leur recharge glucide.

La nuit est moyenne, du mal à me détendre, 4h50 je sors de la toile, les frontales éclairent le sol, chacun se traine ou s'empresse d'aller aux toilettes, déjà bien occupés, le stress c'est laxatif… Le sport déj à la même couleur que ce qui sort mais ça à l'avantage d'être bon, un bol, un café et c'est parti.

Petit footing pour traverser l'Orb, encore quelques accélérations très modérées, je flippe pour mon adducteur droit qui me gène depuis 1 mois, le risque de tendinite est élevé sur une course de 117km et 6700md+. Je me déleste encore une fois dans les toilettes sèches. Il est 6h, les frontales restent dans le sac, positionné en 4ème ligne, le départ est rapidement donné.


Départ – Lamalou : 31km 1840md+

Ca cavale fort, je suis assez rapidement largué par un gros paquet de coureurs, ma stratégie d'être bien placé dans les 20 premiers dès le début est noyée dans l'Orb. Mon adducteur droit me signifie que j'ai intérêt à raccourcir ma foulée sur cette première partie de course. Heureusement quelques passages en montée raide me permettent de marcher et de moins tirer dessus.
Je retrouve Dominique Jacquemet avec qui j'avais fait un bon tirage de bourre l'année passée sur le Val de Drome, on est dans un groupe de coureurs dont les leaders indiquent qu'ils se sont plantés il n'y a plus de sentier, plus de rubalise… un peu plus haut d'autres coureurs courent, on a raté l'intersection et perdu 10 places. Jean Claude Matthieu (4ème du TOR 2015) me passe devant.

Niveau timing par rapport à mes prévisions je suis pas mal du tout (pour le moment). Le calcul à la louche : temps du 1er estimé par l'orga + 10%. Bref, j'ai 2min d'avance quand je traverse les petites ruelles de St Nazaire L, quelques personnes nous encouragent c'est bien sympa d'autant qu'il n'est que 6h42. Pas d'enflammade je n'ai fait que 6,5km…

Au kilomètre 16,9, vers le Roc de l'Ombre, je suis 49ème toujours pas de tendinite et pas pressé d'en avoir, la course n'a pas encore commencé. Je retrouve Dominique on partage le même avis, c'est parti trop vite et certains devant nous sont en sur-régimes. Pas d'affolement, allure antalgique, cool en descente et efficace en montée, ça me suffit.

A Cabrerolles, je retrouve Céline, il y a plus de monde sur ce village, les encouragements sont toujours bons à prendre, le ravitaillement est typé formule 1, échange de bouteilles avec recharge barre et gel, très efficace pour prendre quelques places.

L'ascension vers le Pic de la Coquillade permet de changer de vallée et descendre à Lamalou les Bains, il fait chaud en sous bois, ça taquine pas mal encore surtout en descente, où je me gare régulièrement pour laisser passer des avions. 1er blessé devant moi, peu de temps après un dépassement, un coureur se fait une entorse.

Pas vu beaucoup les restes du château de St Michel de Mourcaïrol au 25ème km, qu'il faut déjà quitter la forêt pour une petite route qui nous permet de rejoindre le ravito de Lamalou au 31ème km. Dans cette grande salle, les chaises tentatrices scotchent certains coureurs pour une pause, je reste debout et avec Céline ont refait un express ravito. 41ème, les bâtons en main, la course peut enfin commencer avec 31km et 1840md+ d'échauffement, les choses sérieuses se présentent.

Niveau timing je suis dans mes prévisions en 3h18 contre 3h21 de prévu.


Lamalou – Andabre : 30km 1900md+

Pour rejoindre Colombières, 13,8km et 700md+, mes prévisions sont très approximatives, mon pif m'avait prédit 1h30 pour monter à Madale et resdescendre au 3ème ravito.

En attendant dans la montée, les écarts sont ridicules, on fait yoyo avec deux Basques (enfin un Basque Patrick et Nico Jalabert) et d'autres coureurs, au sommet on rattrape un coureur, dans la descente ça taquine un peu, je suis en jambes j'en profite pour bien avancer, un des Basques (nico Jalabert qui n'est pas Basque en fait) est tombé et saigne à la pommette droite. En sous bois, il fait chaud, je n'ai plus d'eau et toujours un peu mal au bide, ça secoue les intestins et l'estomac.

1h48 depuis Lamalou (16ème chrono), quasi 30min sans boire, ça commence à tirer, je suis 28ème. Cette fois-ci, je m'assois au frais dans le bâtiment, Céline voit que j'ai pris un coup, Tiago me ravitaille en banane, ils m'assurent un ravito express. Dehors, Jean Claude Mathieu assis à mon arrivée est déjà reparti vers la Fage.


Déjà 5h06 de course, il est 11h06, 45km de course et 2505md+, on entame une partie importante, un seul point d'eau jusqu'à Andabre (60,7km) en pleine chaleur.

A la sortie de Colombière je redouble les deux Basques, plus loin encore deux autres coureurs dans cette étuve, quelques ruisseaux permettent de s'inonder pour se rafraichir, j'arrive à La Fage 48,6km (presqu'une heure pour faire moins de 4km).

Jean Claude M repart juste après m'avoir m'expliqué où il m'a doublé. Juste le temps de faire le plein d'eau pour les 12 prochains km, que les coureurs doublés me rattrapent, toujours aussi tendu sur les écarts.

La descente vers Cours le Haut est pénible, j'ai mal au bide, trop bu sans doute ou boisson trop concentrée, un coureur devant moi ralenti et sort son portable, il souffre de la chaleur.

A Cours le Haut, je prends pied sur la partie repérée en mai jusqu'à Douch (17km 1450md+). 6h45 de course, j'ai en objectif 3h pour rejoindre Douch (71ème km). Ma motivation est remontée à bloc, l'avantage de connaître le terrain permet d'accélérer sans douter du balisage, sur le reste de la course, je suis obligé de garder un œil sur le balisage et le chercher, ce qui me fait ralentir entre deux marques quand ça fait plus de 3min sans en voir… plusieurs coureurs se tromperont.

Sous le Serre de Mare, dans les bois, Jean Claude Matthieu est assis, il a un coup de "moins bien" et me dit à toute à l'heure, cette phrase raisonnera tout le reste de la course mais il ne me rattrapera pas et abandonnera à Douch.

La crête qui permet de basculer sur le Portail de Roquandouïre avant d'Andabre est en plein vent, c'est rafraichissant et devant moi, je peux voir l'état de fraicheur des coureurs, en montée je peux toujours les rattraper, un jeune reste assis peu avant le sommet.

Dans la descente, je ne peux pas suivre et laisse filer les autres car j'ai mal aux genoux et ne veux et peux pas forcer plus.

Enfin Andabre, le ravito est le bien venu, l'ambiance est détendue il est 13h53 (7h53 de course pile dans ma prévision), Céline arrive, Tiago a fait une sieste écourtée pour me ravitailler, la journée est longue pour eux deux. J'ai ma dose ici, un peu de lassitude, j'ai du mal à me concentrer, l'impression d'être en retard.

Le pointage est aléatoire, les premiers n'ont pas été pointés.


Andabre – Mons : 23km 1800md+

Le moral est moins bon, 3 coureurs repartent juste devant moi à 100m, incapable de les rattraper, ils m'ont déjà déposé dans la précédente descente, ça coince, du mal à développer et relancer. J'attends en courant le long du ruisseau, d'entamer la montée chronométrée où je pourrais marcher.

Mon objectif premier est dans cette montée de ne pas me faire rattraper et tenter de me rapprocher des 3 coureurs, je passe à la chapelle de Notre Dame de St Eutrope où je trouve le moyen de perdre le tracé pourtant repéré.

Au dessus, j'aperçois 4 coureurs qui vont un peu moins vite mais l'écart est trop important.

Les bénévoles en haut de la montée chronométrée me signalent l'arrivée avec une cloche. Je suis en difficulté, le vent me rafraichi sur le plateau de l'Espinouse quelques randonneurs tentent de me regonfler la motivation. Sur les faux plats je n'arrive plus à courir, ça me flingue le moral, un des deux Basques me rattrapent et devant je constate que les 4 coureurs ne sont plus en vue. Faut serrer les dents et laisser passer.

J'arrive à Douch, Céline constate les dégâts, je ne suis pas très lucide (repars en sens inverse, pas cohérent dans mes propos). Tiago me donne à manger, debout je me laisse faire, Céline prend le relais pour le ravitaillement et les prévisions.


Je suis 20ème , 9h56 de course (71km 4663md+). Prévision 9h54. Céline me rassure sur mes temps je ne percute pas que c'est bon, tout est confus. Je comprends juste que j'ai mis 3h12 depuis Cours le Haut ce qui n'est pas si mal.

Le Basque m'a doublé au ravito je le rattrape dans la forêt, petite transition dans cette jolie forêt avant la partie la plus difficile de la course : la descente de l'Esquino d'Aze.

Peu après le début de la descente, deux coureurs marchent en sens inverse, l'un d'eux à une entorse, il s'agit de 2 des 3 coureurs qui étaient repartis devant moi à Andabre. Le Basque m'a déposé et le coureur valide laisse son pote pour en faire de même… les genoux douloureux en descente et toujours le fait de ne pas connaître la suite m'incitent à ralentir.

L'Esquino d'Aze est infernal, des blocs mal disposés en foret sont une invitation à la grosse gamelle, je laisse couler doucement, je m'éclate la rotule droite sur une souche et serre les dents, ce n'est pas long en distance mais ça dure une éternité. Je rattrape Richeville Esparron (1er à la Diag' des Fous en 2003 et 2004 / abandon à Douch).

J'arrive au point d'eau de St Martin de l'Arcon (79,5km) après une dernière montée-descente bien difficile. Le point d'eau est tenu par deux sympathiques bénévoles qui ont amené une pastèque succulente.

Pour rejoindre Mons, j'ai prévu trop court en bouffe, je n'ai qu'un litre, on m'annonce encore 5km, il y a un décalage d'un kilomètre avec ma montre, le tableau de l'orga est fidèle à la réalité, heureusement.

Dans l'ascension de la dernière montée avant Mons, des clairons sonnent dans la forêt. Grosse ambiance, ils font tout pour me relancer après 81km, je suis bien cramé mais ça fait du bien.

La descente est plus difficile, un début d'hypoglycémie et de déshydratation, quelques vertiges m'alertent, je me traine pour sortir de cette foret, un coureur me double (Stéphane Dessilla) et me confirme les propos de deux accompagnateurs, "fin de la partie difficile avant le ruisseau" ouf… de l'eau sur la tête pour me rafraichir.

J'arrive à Mons (83,7km 5600md+) après 12h57 de course (prév : 12h33), 19ème . Il est urgent de me refaire une santé, Céline m'oblige à manger, Tiago me ravitaille en banane et œuf (il se fait presque gronder car il va direct se servir dans les plateaux), je bois et mange beaucoup. Autour de moi, pas mal de coureurs, je ne sais pas s'ils sont là depuis longtemps ou arrivés après moi.


Ce ravito m'a bien remis, l'estomac plein, je me sens mieux, persuadé d'être dans les 15 premiers car je pense repartir avant des coureurs arrivés avant moi, alors qu'ils sont arrivés après moi, je suis bien motivé pour en finir.

Stéphane D a laissé ses bâtons à Mons, pour lui, ils sont inutiles sur la fin du parcours, je préfère les garder mais j'aurai du l'écouter peut être, il est du coin. Céline me rappelle que j'ai prévu 1h45 pour rejoindre Galandre (97ème km).


Mons – Roquebrun : 34km 1100md+

A la sortie de Mons on a 5km de plat où je double la 1ère féminine et un autre coureur (ils m'avaient rattrapé sur le ravito). A Olargues se présente 6,3km de montée jusqu'au Pic de Naudech 550md+, pour atteindre l'altitude de 750m, inutile de préciser que la température même en début de soirée est encore très chaude.

Je double avant le Pic, un des 3 coureurs qui étaient partis devant à Andabre (60km), 34km pour le rattraper, il est en mauvais état et me jette un regard de tueur au moment où je le double en lui demandant s'il va bien…bon, pas le bon endroit pour me prendre un coup de boule..je file dans la descente (sur les 3 il n'en reste plus qu'un devant moi).


Depuis le Pic de Naudech, il me reste 23km avec une montée et surtout plus que 3km pour rejoindre Céline et Tiago pour le dernier ravito (Col de Garlande), pour arroser cette bonne nouvelle je sors ma bouteille de réserve ajoutée dans mon sac, sauf qu'elle est vide… par manque de lucidité j'avais demandé à Mons à Céline de m'ajouter une bouteille déjà vide dans mon sac…

Un accompagnateur venu à la rencontre d'un coureur m'annonce le ravito à 1km, j'y arrive en 15h05, 17ème, désormais 44 min de retard sur mes prévisions et pourtant je fais le 14ème chrono entre Mons et Garlande. Cette fois-ci, le vent ne souffle plus, la chaleur reste importante à 21h. Sans eau depuis 30min, je refais le plein et repars, cette fois-ci on doit se retrouver à l'arrivée.

Toujours difficile de quitter les ravitos, l'ambiance y est bonne et l'envie de s'arrêter est forte, je reste debout pour ne pas trainer.

A Vieussan, charmant village des anglais m'encouragent "yeah, yeah", tel Chabal j'ai envie de leur dire de me parler autrement… mais bon, je préfère filer dans la garrigue me cacher de mes poursuivants.

Pas envie de me faire doubler maintenant, pourtant devant moi, toujours personne, dans les bois sous Gours, peu avant 22h j'allume ma frontale, je sais que désormais je suis un bon lièvre. Heuresuement, je peux enfin relancer dans les faux plats montants, 7 à 7,5km/h en courant c'est toujours ça de pris. Deux frontales me suivent à quelques minutes.

Encore une fois, je n'ai pas assez d'eau, le dernier point d'eau est au 110ème j'ai prévu 1h22. Ca n'avance pas sur ces pistes, interminable, j'avais mesuré la bascule vers la descente au 106ème km, elle ne se fera qu'après 107,8km et 16h53, je n'ai plus d'eau mais j'ai enfin rattrapé un coureur, le Basque, il me propose de finir avec lui, pas de problème.

On est assez pessimiste sur la suite, on craint qu'il y ait plus que 117km, "si c'est 120km ?" En attendant ce dernier point d'eau on fait au mieux en sachant que l'on est tous les deux pris en chasse.

Enfin le dernier point d'eau au 110,2km encore des encouragements dans la nuit, 17h14 de course. Les deux bénévoles très sympas nous servent la dernière bouteille d'eau gazeuse et nous rassure sur la fin, en nous soutenant qu'il reste bien 7km et que les premiers ont mis 40min. Malgré tout, on y croit pas trop et on se charge comme des mules, je porte 1,5 litre d'eau.

Dans le noir on tente de maintenir un bon rythme avec Patrick et on entend au loin les encouragements des spectateurs, bon notre avance à bien fondue. C'est Sébastien Dessilla du Caroux Xt trail, qui nous dépose, survolté, il connaît le terrain, il fera le 6ème temps entre Garlande et l'arrivée nous laissant aucune chance avec notre méconnaissance du terrain.

Malgré tout on résiste à la remontée de la 1ère féminine et on fini main dans la main avec Patrick et Tiago à minuit 15. 18h15 de course, 117,8km et 6700md+. 16ème . On rentre au camping Patrick me salut une dernière fois, on papotte, il me dit avoir fait 4ème à l'Euskal en 2014, je lui conseille de venir faire l'Echappée Belle.

Ce fut bien rude et je dois ma place aux ravitos express avec Céline. ce résultat récompense le boulot fait avec Julien, premier ultra 2016, rassurant pour la suite : pas de tendinite !

Course exigeante car des changements de rythme, une chaleur en sous bois difficile, un terrain très exigeant entre le 72ème km et le 82ème km.

Difficile aussi par le rythme imprimé par la tête de course qui a entraîné beaucoup de coureurs à des allures trop élevées, fallait s'accrocher et laisser passer les moments de doute et de moins bien.

Les dégâts sont importants parmi les favoris listés par les organisateurs et ceux devant moi ont aussi un beau palmarès :

Favoris 2016
2016
Sylvain Couchaud (1er du Grand Raid 6666 2015)
1er
Cédric Chavet (1er Transmartinique 2012, 2e du Grand Raid 6666 2015)
2ème
Lionel Trivel 4e du Tor des Géants 2013, 2x 2e de la TDS)
3ème
Fabrice D’Aletto (4e du Grand Raid 6666 2015)
4ème
Renaud Rouanet ( 1er du Grand Raid Occitan 2014, 1er de la 6666 2013)
5ème
Sébastien BOUSQUET (27) / 5ème Ceven Trail 2015 (58km)
6ème
Gwenael LE BOULCH (204) / 1er trail des Citadelles 2016 (70km)
7ème
Matthieu CRAFF (19) / 4ème Val de Drome 2015
8ème
Sébastien Parmentier (1er du Trail de Bourbon 2015)
9ème
Romain OLIVIER (72) / 4ème Val de Drome 2016
10ème
Jean-François March (2e du 100 miles Sud de France 2014)
11ème
Claude BUET (262) 2nd du 100 miles Sud de France 2015
12ème
Pierre SAUCY (214) / 1er GRP tour des Cirques 2015 (120km 7000md+)
13ème
Arnaud Chartrain (2e de l’Endurance Trail, 2e du Sancy 60km, 6e du TTN long)
abandon 16,9km (55ème)
Benoît Girondel (1er de l’Endurance Trail et de l’Ardéchois 100km, 6e GRR 2013)
abandon Colombière (5ème) - luxations orteils
Emmanuel Ripoche (1er de l’Endurance Trail 2012, 1er Celestrail 2013, 1er de l’Ultra du bout du Cirque)
Abandon Colombière (19ème)
Mickael Gasc (2e de la Saute Mouflon 2015, 6e GRP 80 km)
Abandon Andabre (10ème)
Richeville Esparon (Vainqueur GRR 2003-2004)
Abandon Douch (14ème)
Jean-Claude Mathieu (4e du Tor des Géants 2015)
Abandon Douch (31ème)
Hervé Lucak (Vice champion du TTN long VH, 8e du Championnat de France de 24h avec 226 km)
Abandon Douch (27ème)
Nicolas Jalabert (6e des Citadelles 2015) 
Abandon Douch (38ème) chute et pb gastrique
Frederic Desplanches (plusieurs fois 1er challenge Val de Drome)
Abandon  après Douch (4ème) entorse
Pascal Massou (1er du 100 miles Sud de France 2015, 7e 6666 2015)
Abandon Garlanbre (8ème)







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